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MessageSujet: The righteous man The righteous man EmptyJeu 30 Nov - 2:35
Rose

“ You made the Devil so much stronger than a man ”






Rose Morhange



85 670 ans Paon blanc mercenaire duché d’Ombrée blanche (excellente télépathe)

Peau : blanche Taille : 6’ Corpulence : très mince, aux épaules droites et à la taille fine. Elle a une poitrine proche du B. Cheveux :  Longs, blancs, généralement portés en un chignon. Une partie semble avoir été maladroitement coupée. Yeux : pairs Forme non-humaine : Un paon blanc aux longues plumes tombantes. Signe(s) distinctif(s) : Elle a des pâles cicatrices sur son poignet droit et un grand tatouage de roses dans le dos. Il lui arrive, surtout sur le champ de bataille, de s’habiller en homme. Quand elle est en armure, il n’est pas rare que quelqu’un se trompe sur son sexe. Elle a aussi les oreilles pointues. Elle fume un peu.

∞ Caractère

Rose est une vraie bitch. Elle n’est pas impulsive, mais si elle ne t’aime pas, ça va être facile de le voir parce qu’elle laisse des commentaires désagréables ou se contente de lancer un regard froid. Son pire défaut est son énorme ego. Quand elle parle à des étrangers, elle n’essaie pas d’être gentille. Elle garde la conversation courte : au mieux, elle ignore la personne, au pire, elle l’insulte, allant jusqu’à se servir de sa magie pour violer l’esprit de son interlocuteur. Elle suit le principe que les personnes ne pouvant pas ou ne contrôlant pas la magie blanche sont inférieures, voir, parfois, que ceux qui ne sont pas immortels ne valent rien. Elle est aussi légèrement homophobe, ce qui semble être un vestige de son vieil âge. Elle voit l’homosexualité comme quelque chose d’obscène, d’extrêmement sexuel, et refuserait de la montrer à des enfants. Quoiqu’elle agisse de façon très rigide avec la sexualité en général, elle très dépendante au sexe, et sa mauvaise humeur et sa méchanceté sont parfois liées à son manque. Malheureusement, elle considère que son corps entier est le « corps d’une pute ». Elle ne voit souvent rien d’autre en lui, ou parfois en elle-même, qu’un objet de plaisir pour les hommes… En effet, Rose est une femme craintive qui n’arrive pas à donner confiance aux autres. Quand on apprend à la connaître, on découvre cependant une personne aimante qui ne désire que le bonheur de ceux qu’elle aime, sans pour autant être possessive. Elle est compréhensive, et peut faire une excellente amie. Il faut seulement la convaincre de nous aimer.

∞ Histoire

Parfois, en cachette, je courais vers les armoires de ma mère et je sortais ses robes. Je les enfilais et, non, ça ne tombait jamais aussi bien sur ma taille que sur la sienne, mais c’était superbe. Si le temps m’en donnait l’opportunité, je prenais son maquillage et je m’en décorais le visage. Le soleil caressait la chambre de ses rayons Mes cheveux blonds devenaient blancs. La lumière adoucissait mes traits. J’étais terriblement beau. Pur. Véritable incube qui se prenait pour un ange.

En l’an 14 000, il y avait un duché, au sud de l’Empire, qui était gouverné par la foi. Ce n’était pas une foi légitime. Il faut comprendre, la majorité de la population croyait car on lui ordonnait de croire. Elle se moquait du nom de la divinité, de la source de leur croyance, tant qu’il y en avait une. En l’an 14 000, la religion, à Ombrée, c’était la magie pure.

Les attaques de dragon d’avant l’an premier avaient laissé des blessures encore vives dans la région. Les commandements sacrés s’étaient donc simplifiés pour devenir fascistes. À Ombrée, on ne vantait pas les mérites des mages blancs, on abhorrait ceux qui choisissaient de ne pas en devenir. On ne tenait pas à conserver la vie à tout prix, on allongeait la souffrance de l’ennemi. On n’interdisait pas les relations non-fécondes, non, c’était l’homosexualité qui était perçue comme un fléau. Surtout chez les sodomites. Les hérétiques.

Le duc ecclésiastique ordonna à ses seigneurs de faire naître la foi à travers les villages et de combattre l’hérésie, de l’euthanasier, s’il fallait. L’un de ses plus grands exécuteurs, c’était Morhange. Morhange, c’était un oiseau de parade qui s’était converti en prédateur, un ange devenu chasseur. Morhange, c’était un individu, puis une famille. Toute formée de magnifiques paons qui voyaient dans leur beauté la preuve de leur supériorité morale. Leur arrogance les éloigna du combat. Ils laissaient leurs chiens abattre le gibier. Rares étaient-ils à avoir réellement parlé avec un hérétique, encore plus rares étaient-ils à en avoir côtoyé un. Ils ne comprenaient pas l’animal qu’ils chassaient. Ils ne comprenaient plus ceux qu’ils condamnaient.

C’est dans cet environnement que vint au monde Dustin Morhange, enfant premier-né de Jasmin Morhange et Agathe Fauchelvent. Il n’y avait pas d’importance particulière associée à cette naissance : l’héritier, c’était Damien, le cousin aîné de Dustin. L’importance qu’il avait, elle était plus forte que ça. C’était l’importance de l’amour sacré d’un parent pour son enfant.
Dustin était fils à attiser la fierté chez ses prédécesseurs. Excellent cavalier, élève à apprentissage rapide, bon chrétien. Sensible, doux, intelligent, aidant, c’était les adjectifs qu’on utilisait pour décrire l’enfant. Alors que les garçons de son âge couraient les champs à s’imaginer la guerre, Dustin restait à la maison et aidait sa mère à la couture, à la poésie, parfois, même, à son maquillage. Nombreux étaient ceux qui riaient de ce manque de virilité, mais Agathe n’en faisait pas partie. Elle appréciait beaucoup la proximité de son aîné.
 
Certains croiront que Jasmin, le père, jugeait ces comportements. Il est faux d’assumer tel ineptie. Jasmin aimait la sensibilité de son fils, c’était son manque qu’il reprochait aux autres hommes. Sans tant d’empathie, il n’aurait pu passer des soirées sur la galerie du manoir familial, à raconter des lointaines histoires de croisades, de dragons, d’anges descendus du ciel à son petit. Il n’aurait pas pu lui conter les vieilles romances de Japhed et d’Horin, ou encore ses propres récits amoureux avec Agathe. Dustin dévorait ces contes. Il lui arrivait de voler des fusains à ses professeurs et de revenir, à papa, avec des papiers maladroitement griffonnés de légendes. Maman avait trouvé en son fils un compagnon parfait. Papa, lui, voyait son petit apprenti. Ils étaient fiers. Il n’y avait rien qui aurait pu tuer leur fierté.

Sauf que Dustin, à l’instar des hommes qui lui reprochaient son attitude, savait qu’en lui, il y avait quelque chose de différent qui grandissait. Il ne comprenait pas réellement ce que c’était, mais il savait pertinemment qu’il y avait un peu de noirceur qui s’était installée dans son cœur.

C’est quand on le maria, à ses treize ans, à la fille du seigneur voisin, qu’il commença à identifier ce mal. L’union avait été décidé par les parents afin de réunir les deux clans. Il faut souligner, c’était un bel arrangement. Dustin était intelligent, mais il avait aussi le sang fort. Il était un adonis rare, et son corps présageait une taille qui se hisserait parmi les grands. Évelyne était belle, tout simplement radieuse. Même chez l’empereur ou les ducs, on aurait vendu son rang pour épouser sa beauté. Objectivement, il était évident qu’elle avait un physique parfait.

Alors, pourquoi n’y avait-il pas de désir qui grimpait en lui? Pourquoi est-ce que l’envie de toucher ce corps divin ne naissait pas sous ses doigts? Pourquoi n’était-il pas capable de subjectivement voir sa perfection!

Le baiser le dégoûta.

Et il se dégoûta d’être dégoûté.

- Tu t’es fait belle femme, Dustin, le complimenta son cousin alors qu’il regardait la mer au loin. Les vagues jouaient sur les rochers et il se surprit à vouloir les rejoindre.

- Je n’aime pas ses courbes, cracha-t-il.

- Qu’est-ce que tu veux dire?

Qu’est-ce qu’il voulait dire? Il préférait s’abstenir de le réaliser. Il sentait la noirceur au centre de son cœur devenir main démoniaque qui s’agrippait à l’organe et décidait quand il pouvait pomper. Il avait le péché qui vivait sous sa chair, et qui n’attendait qu’un moment de faiblesse pour se libérer. Je n’aime pas ses courbes, c’était le diable en lui qui s’exprimait. Il devait le taire. Il devait se faire plus fort. Il était vertueux!

Il passa deux ans à essayer de vaincre, solitaire, le malin en son âme. Il lui semblait, pourtant, qu’à chaque jour, la bataille se rapprochait d’une défaite. Il préférait, malgré ses efforts, les récits de romance à ceux de chevaliers. Il n’arrivait pas à se joindre aux jeux de ses contemporains. Il volait les vêtements de sa mère. Il se trouvait désirable. Il se voulait désirable! Mais pas pour son épouse.

Il finit par réaliser qu’il n’était plus capable de désirer, même facticement, même superficiellement, Évelyne. Lorsqu’ils faisaient l’amour, il ne pouvait plus se contenter de fermer les yeux. Sa femme, dans son esprit, prenait une chair solide, des muscles dessinés, une sueur guerrière. Il ne savait pas si cette imagination était pire que de simplement éviter les relations sexuelles. Pour lui, ça l’était, pour sa réputation, c’était mieux. S’il fallait qu’Évelyne raconte que son mari refusait de coucher avec elle! Alors, il laissait le péché percer lors de leurs ébats, mais juste là, juste pour éviter qu’ils réalisent. Sa femme, dans son esprit, devenait un homme.

Il ne fallait pas qu’ils réalisent! Mais il les entendait, parfois, au revers d’un mur, répandre le bruit sur sa maladie. C’est à lui qu’ils ont marié la fille des Jodelle? Il n’en profitera pas. C’est un enfant de Sodome. Un homosexuel. Il ne l’était pas! Il ne voulait pas l’être! Pourquoi est-ce qu’ils ne comprenaient pas?! Pourquoi est-ce qu’ils ne pouvaient que juger sans aider! Il voulait qu’on le sauve! Il en avait assez de souffrir comme ça! Qu’est-ce qu’il avait fait pour mériter ça?

Un soir de ses quinze ans, il avait atteint le paroxysme de la torture mentale. Sa bataille faisait trop de damages collatéraux. Il se tuait à tenter de combattre le démon. Ainsi, il se rua à la chambre de sa mère, et il lui avoua tout.

Son aversion pour le corps de sa fiancée. Son désir pour celui des autres hommes. Son échec inévitable malgré la ferveur de sa résistance. Sa volonté tellement puissante de changer. Il voulait un remède. Un exorcisme. Il voulait des alliés dans sa bataille!

Il n’y avait rien qui aurait pu tuer sa fierté pour lui, pas même ça, pas même l’aveu du plus grave péché d’Ombrée, pas même la présence d’un défaut si sévère chez son fils. Elle éclata en sanglots, puis lui promit : « Nous allons trouver une solution. » Elle l’aimait beaucoup trop pour le laisser agoniser de la sorte. Dustin n’avait jamais autant pleuré que cette nuit-là. Mais ses larmes, c’était du soulagement : « Merci…merci, maman, merci..! » L’espoir venait de renaître en lui. La suite ici

∞ Aspect social

Rose est une très ancienne académicienne. Elle se spécialise dans la magie blanche, plus particulièrement celle qui concerne la manipulation mentale. Elle est considérée, vu son vieil âge, comme l’une des plus grandes télépathes d’Argos et a d’ailleurs inspiré l’utilisation de cette capacité dans le marché noir. Ses capacités magiques ne sont cependant pas aussi élevées que d’autres animaux de son âge : elle a une bibliothèque très restreinte de sorts. Rose descend de la famille Morhange, famille noble du duché d’Ombrée qui a souvent pris le contrôle de la région, le présent duc étant en effet un Morhange. Elle est l’enfant de Jasmin, paon, comme elle, et Agathe, humaine, mais le premier est mourant et la deuxième, décédée. De sa famille immédiate, il ne reste que Damien, son cousin. Elle a deux fils adoptifs, des oursons : Lennon et Harrison, aussi membres de son équipe. Elle parle uniquement sylvestre et angélique. Dans les deux langues, elle présente un accent très fort. Présentement, elle travaille pour Staufen, le chef de la bande de Draca, et lui sert de général. Elle est une guerrière agressive et mène parfois des missions d’elle-même, même si elle n’est pas physiquement aussi forte que d’autres. Concernant les dragons, Rose… ne passe pas assez de temps à Argos pour y être réellement intéressée. Elle doit probablement croire que les dragons ne peuvent pas sortir et que la foule est complètement stupide de s’inquiéter comme ça. Rose ne s’intéresse pas à grand-chose qui ne concerne pas sa grandiose personne.

Son travail dans l’inquisition est très connu, mais plutôt rares sont ceux qui sont capable de reconnaître en elle la personne qu’elle a été.


par humdrum sur ninetofivehelp
Rose
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Localisation : Sur le champ de bataille
Académicien
MessageSujet: Re: The righteous man The righteous man EmptyJeu 30 Nov - 3:24
Kitsu
OLD HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAG!!!

SHOW ME THE WAYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYY!!!

AND I'LL SHOW YOU THE WAY OF THE KITSUNEEEEEE~~~!!

LET'S MAKE SURE THAT LOTS OF OLD MEN GETS INTO MY VAGINA *-*!!!!!!

Je valide the old hag! Au plaisir de notre rencontre futur~...
Kitsu
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Date d'inscription : 26/11/2017
Localisation : Somewhere~
Noble
MessageSujet: Re: The righteous man The righteous man EmptyJeu 30 Nov - 3:25
Rose
I TOLD YOU NOT TO CALL ME THIS, YOUNG HERETIC!!
Rose
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Localisation : Sur le champ de bataille
Académicien
MessageSujet: Re: The righteous man The righteous man EmptyJeu 30 Nov - 3:27
Kitsu
You remind me of my pop-pop :3...

Oh!

Should I call you...

Mom-mom? *-*
Kitsu
Messages : 14
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Localisation : Somewhere~
Noble
MessageSujet: Re: The righteous man The righteous man EmptyJeu 30 Nov - 14:57
Azran
validé !
Azran
Messages : 20
Date d'inscription : 22/03/2017
Localisation : un peu partout dans la ville et ses alentours
Académicien
MessageSujet: Re: The righteous man The righteous man Empty
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The righteous man
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