Peau : Claire, sans aucune marque apparente ░ Taille : 5 pieds 3 ░ Corpulence : Mince, voire à l’apparence fragile ░ Cheveux : Bruns, lui arrivant au centre du dos ░ Yeux : Bruns ░ Forme non-humaine : Aucune ░ Signe(s) distinctif(s) : Présence de branchies au cou, souvent cachées par ses cheveux
∞ Caractère Anastasia est une personne de nature très stressée, qui a tendance à tout imaginer virer en désastre. Par moment, elle est froide, voire inatteignable. Malgré tout, elle est prête à tout donner pour ceux et celles qu’elle aime, y compris les membres de sa famille. Elle est très calculatrice, manipulatrice à ses heures, mais le fait souvent pour éviter les conflits ou les situations potentiellement mauvaises pour sa famille. Elle a tout de même le sourire facile – probablement plus par habitude que par sincérité -, et aime beaucoup les contacts humains. Anastasia a un gros faible pour les enfants – encore plus pour les bébés : elle ne pourrait s’imaginer ne jamais avoir d’enfants. Avec eux, ses sourires sont toujours vrais. Elle est très maternelle malgré son jeune âge.
∞ Histoire La jeune femme est née à Argos, dans la noble famille des Vychedkevitch. Elle y est restée pendant les cinq premières années de sa vie, jusqu’à ce que son père et sa mère décident, d’un accord mutuel, de mettre fin à leur union. Vrai qu’ils s’étaient mariés jeunes, ils avaient vieilli, ils étaient maintenant des personnes complètement différentes de celles qu’elles étaient auparavant : la dissolution du mariage était ce qui était, selon eux, le mieux pour leur jeune enfant.
Ils avaient raison.
Son père, Victor, étant très occupé avec les affaires familiales – il était chef depuis à peine un an, tout était nouveau, tout était à réapprendre -, Anastasia alla vivre avec sa mère et son beau-père. Ils traversèrent jusqu’au pays des Naïades, lieu de naissance d’Isabella, la mère d’Anastasia. Cette dernière passa donc le reste de son enfance ainsi que son adolescence dans la capitale du pays. Certes, l’endroit était bien beau, les habitants étaient des amours et il y avait ce petit esprit de communauté partout où on allait : malgré tout, Anastasia s’ennuyait d’Argos. Elle y avait forgé ses premiers souvenirs, elle avait toujours considéré la ville comme la sienne, et elle n’y était plus. L’énergie d’Argos lui manquait, ses habitants lui manquaient… son père lui manquait. L’idée commença à se former dans son esprit alors qu’elle n’avait qu’une quinzaine d’années : elle voulait retourner là où elle était née. Malgré tout, elle n’osait pas en parler, de peur que sa mère soit trop triste, de peur que son beau-père – qu’elle aimait énormément aussi – ne lui en veuille de préférer son père à lui. C’est trois ans après la naissance de ces pensées qu’elle osa finalement parler, qu’elle laissa les paroles traverser ses lèvres :
- Je veux retourner à la maison.
Sa mère tenta de la convaincre que sa maison était ce pays, qu’elle était une Naïade, que sa place était ici, mais l’idée d’Anastasia était faite : bien qu’elle aime son pays d’adoption, il n’était pas le sien, sa place était à Argos, auprès de son père, auprès de sa famille. Elle promit à sa mère qu’elle reviendrait la voir aussi souvent que possible, qu’elle lui enverrait des lettres, qu’elle l’appellerait tous les jours. Et c’est ainsi que, treize ans après avoir quitté la ville, elle s’embarqua à nouveau pour Argos.
Au tout début, elle vécut dans une demeure que son père lui avait fait bâtir en apprenant que sa fille revenait vers lui. Mais il ne fallut que quelques années avant qu’elle ne retourne à la demeure familiale, la santé de son père commençant à se faire plus fragile. La jeune femme ne comprenait pas réellement pourquoi, rien n’expliquait la maladie pourtant, mais son état se dégradait à vue d’œil.
Depuis environ deux ans déjà, Anastasia vit au manoir des Vychedkevitch. Elle veille sur son père et l’aide à diriger, en le laissant prendre les décisions mais en s’assurant à ce qu’elles soient appliquées. Elle sait tout autant que Victor qu’à la vitesse où son état se détériore, il ne lui en reste plus pour très longtemps, mais elle essaie de profiter de sa présence au maximum, même si, bien souvent, il a à peine la force de sortir du lit.
∞ Aspect social Puisqu’elle vient d’une famille noble, Anastasia est très aisée financièrement. Elle n’a jamais eu faim, jamais eu froid, a toujours eu un toit sous lequel se loger. Socialement, elle se force pour être la plus gentille qui soit, question de préserver l’image de sa famille aux yeux du peuple. Elle tente de toujours rester en pleine maîtrise de ses émotions et de ne jamais laisser quoi que ce soit transparaître. Des brèves discussions qu’elle a eu avec son père au sujet des dragons, elle est du même avis que lui : un moyen de les tuer doit être trouvé. Refaire le sceau n’est qu’un moyen de repousser le problème, mais pour combien de temps encore ?