Peau : Très claire ░ Taille : 5 pieds 4 ░ Corpulence : Mince ░ Cheveux : Longs, foncés, avec une frange droite ░ Yeux : Bruns, Presque noirs ░ Forme non-humaine : Lionne ░ Signe(s) distinctif(s) : Trois grandes cicatrices, longues, le long de sa colonne vertébrale
∞ Caractère Emilira est une jeune femme très sarcastique, qui dit ce qu’elle pense sans le filtrer. Elle n’est pas pour autant mauvaise, mais elle n’a pas de temps à perdre à tourner autour du pot. Elle est très têtue et peut se montrer impatiente. Cependant, elle est travaillante et protectrice de ceux et celles qu’elle aime. Avec le temps, elle a appris à accepter sa solitude, elle qui faisait partie d’un petit groupe auparavant. Elle n’est tout de même pas farouche : cette solitude ne lui fait qu’apprécier davantage le temps qu’elle passe avec ses amis. Emilira est souriante et aime bien les enfants… Lorsqu’ils sont tranquilles.
∞ Histoire Je suis née. Grosse surprise, hmm ? Je dois vous en apprendre une bonne.
Je suis née, j’ai grandi. Dans un petit village, situé non loin de la ville, caché, camouflé. On m'a toujours dit que c'était pour ne pas qu'on nous trouve. Pour qu'on reste entre nous. J’ai été élevée par le groupe – enfin, par ma mère et mon père, oui, mais aussi par les autres. J’étais un peu la fille de tout le monde. Si je ne rentrais pas à la maison le soir, j’étais probablement partie chez un tel ou une telle, et mes parents pouvaient probablement me retrouver assise à écouter des histoires qui, dans mon esprit d’enfant, s’animaient de divers personnages que je n’avais aucune difficulté à m’imaginer.
La vie était belle, oui. Tranquille, en majeure partie. J’apprenais, lentement, à mon rythme, j’étais libre de jouer si je le voulais, de lire si ça me chantait. Pas trop de contraintes. Mes parents étaient du genre à me laisser beaucoup de liberté. Je m’aventurais souvent loin de notre résidence, et toujours plus loin, jusqu’à parfois avoir de la difficulté à rentrer.
Heureusement que j’avais – et j’ai encore – un bon sens de l’orientation.
La vie était belle. Jusqu’au jour où je l’ai rencontrée. À ce moment-là, je ne peux pas dire si la vie s’est embellie ou enlaidie. Je veux dire, c’est sûr qu’au début, j’étais sur un nuage. Elle était gentille. Douce. Aimable. Je l’adorais. J’aurais voulu la garder pour moi, avec moi, pour toujours. Je l’aimais. Et elle m’aimait. On avait un seul problème, un tout petit léger pépin : Kylia était humaine. Je ne l’étais pas, évidemment.
Et le tout petit léger mini problème, c’était que mes parents m’avaient toujours dit que si j’aimais un humain ou une humaine, je ne pourrais plus faire partie du groupe.
J’étais terrifiée. Qui ne le serait pas ? Comment est-ce que je pourrais leur annoncer la nouvelle ? « Papa, maman, j’aime une humaine, je vous en supplie ne me jetez pas hors de la maison ? » C’était presque ça.
Je ne leur ai jamais dit. Un des aînés leur a dit. Il m’a vue avec Kylia. Et à ce moment, ma descente en enfer a commencé. Au début, c’était mes pleurs, les supplications de ma mère de revenir à la raison, le regard désapprobateur et déçu de mon père. J’avais vingt ans, j’étais jeune – pas que je ne le sois plus -, je ne voulais pas les écouter. Je leur ai dit que oui, j’aimais Kylia, que la meute avait détenue pendant que mes parents me faisaient subir ce qui était presque digne d’un interrogatoire de police.
Mes paroles ont signé son arrêt de mort.
À peine les mots ont-ils franchi mes lèvres, je le savais, je le savais, ils la tueraient. Et j’ai eu beau supplier, pleurer, faire tout ce que je pouvais, j’ai été forcée à la regarder être mise à mort. Et j’ai été marquée, trois grandes marques dans le dos. Et on m’a dit – je m’en souviens comme si c’était hier – que j’étais désormais bannie. Que je ne pouvais plus revenir. Et que si j’osais remettre les pieds sur le territoire, je serais tuée à mon tour.
Je suis partie. Je ne me suis pas retournée pour voir ce qui restait de celle que j’aimais. Les larmes m’en auraient empêchée de toute façon.
Je suis venue me réfugier ici, à Argos. C’était ma meilleure option. Je ne crois pas que je regrette… Je ne crois pas.
∞ Aspect social Emilira n’a aucune famille à Argos. Elle n’a que quelques amis, rares, qu’elle ne voit malheureusement que peu puisque son travail lui demande de se lever à des heures impossibles et de se coucher à des heures limite anormales. Elle tient une petite boulangerie/pâtisserie qui lui permet de subvenir à ses besoins et lui permet de vivre confortablement. Elle est capable de parler l’elfique ainsi que l’angélique. Elle est bien au courant du problème concernant les dragons, mais elle se dit qu’elle vient de retrouver une certaine stabilité dans sa vie et qu’elle s’en souciera quand le temps sera venu.